Jour 2 village Huron-wendat / Wendake

24 octobre 2008

Jour 2 village Huron-wendat / Wendake

Sur la route! je sais que ça ne se voit pas sur la photo ici présente (sur la photo originale on le voit) mais ce véhicule d'entretien avait 2 volants et pouvait être conduit à l'anglaise ou à la française indifféremment.

François nous met le cd de Kachtin dans le bus pour nous mettre dans l'ambiance, c'est génial, j'avais acheté ce cd à sa sortie et je me le suis fait voler quelques années après, avec tous mes autres cd d'ailleurs, il est impossible à trouver, vive le système D! Mais bon, sur ce cd il manque quelque chose quand même, à la fin il y avait un/des, je ne me souviens plus bien, chants traditionnels, c'était très étrange à nos oreilles mais ça me plaisait bien! J'adorais ce cd pour réviser, les paroles ne me tournaient pas dans la tête, juste les mélodies.

Notre Guide, il s'appelle Germain et c'est un montagnais.

L'entrée du village "touristique" huron, ne nous méprenons pas, ce n'est vraiment qu'un site touristique, il n'y a aucune âme dans ce village et l'interdiction de prendre en photo la pièce du chaman me fait doucement rigoler. Rien n'est vrai, tout est construit pour le touriste, à l'identique bien sur mais bon, respecter, je veux bien, mais il y a des limites.

Cela n'empêche pas la visite d'être intéressante et instructive sur le mode de vie des premiers habitants du Canada.

Une petite danse d'accueil.

l'entrée de la maison longue.

Tout est lié par des lanières de cuir mouillés qui se rétractaient en séchant, conférant une grande solidité à la charpente. La maison longue est l'habitat traditionnel, des "étages" sont répartis de chaque côté de la pièce et la travée centrale est occupée par les feux, s'il y en a 3, c'est qu'il y a 6 familles, une de chaque côté. Bien sur la maison peut-être plus longue et il peut y en avoir plus.

Ce sont les femmes qui travaillent, les hommes sont des chasseurs, et la maison est dirigée par un système matriarcale, la femme la plus âgée commande. Les hurons sont monogammes, les jeunes femmes allées dans un autre clan choisir un jeune homme et celui-ci venait pour une période d'essai dans le clan de la demoiselle, l'union était scellée quand il y avait des enfants mais la séparation restait toujours possible, si l'essai n'était pas concluant lors de la séparation, le jeune homme repartait chez lui mais la demoiselle gardait les cadeaux.

Les capteurs de rêves! les bons rêves vont se réfugier dans les plumes et les mauvais rêves restent prisonniers de la toile et brûlent le matin avec le soleil!

Il y a du feu tout le temps dans la maison longue, car on fume le tabac et la viande et ça aide à la conservation.

ETIESATRAƟA, fumoir: la viande ou le poisson étaient nettoyaient puis mis à sécher un ou deux jours dans cette hutte de bois. La fumée dégagée par le foyer (sans flamme) permettait de conserver ces aliments plusieurs mois.

ETIE8ATSAƟAƟA, séchoir:on mettait les poissons ou la viande à sécher là, les femmes les broyaient ensuite en poudre, le pemmican, que les chasseurs emportaient dans une poche en cuir, il suffisait d'y ajouter un peu d'eau pour obtenir une pâte très nourrissante et ainsi pouvoir tenir plusieurs jours à la chasse.

Hutte de sudations, sauna, en hivers servait de douche pour mieux se nettoyer on se frictionnait avec une plante la "savoyette"(?), puis on allait se roulait dans la neige.

Mat de chaman, on sculpte les masques dans les arbres vivants, si l'arbre vit on en fait un mat de chaman, si l'arbre meurt il est brûlé pour éloigner les mauvais esprits. Sur ces mats l'aigle est toujours en haut + l'ours, la tortue, le castor, et le loup pour celui ci.

Les grands tee-pee ne servaient pas d'habitations mais plutôt aux réunions, ce sont les femmes qui les montaient et les démontaient, on accrochait le haut par une corde à un cheval, les attaches étaient enlevaient et lorsque le cheval tirait le tee-pee se refermait un peu comme un parapluie, les vêtements et la nourriture étaient transportaient posés dessus.

Différentes sortent de harpons.

Piège pour pécher les poissons.

Raquettes. Il en existe plusieurs sortent, larges ou moins larges, traînes plus ou moins longues. Les pâtes d'ours étaient très larges et s'adaptaient à la neige poudreuse on en prenait de moins larges quand la neige était dure, si on voulait pouvoir reculer on en prenait des sans traînes, les hommes et les femmes n'avaient pas les mêmes non plus.

Les canoës de grande randonnée sont les rabaska, ils sont faits en bois de cèdre avec de l'écorce de cèdre ou de bouleau et de la racine de cèdre ou d'épicéa pour les noeuds, car ça ne s'étire pas dans l'eau comme les liens en cuir, ensuite on se sert de résine d'épicéa mélangée à de la graisse pour colmater les interstices. Dans le dos les hommes avaient la bosse du canoë parce qu'ils transportaient le canoë avec le matériel dedans.

Que ce soit en traîneau ou en canoë, le renne tué à la chasse est trop lourd à porter, on doit don le dépecer sur place.

Les vêtements sont en peau tannée et les mocassins sont en castor car la peau est imperméable.

INUKSHUK, j'ai craqué sur cette hommes de pierre, elles servent de "poteaux indicateurs" sous lesquels ont peut laisser de la viande en excédent pour un prochain passage ou pour aider d'autres personnes qui pourraient en avoir besoin,servent aussi couplés à de grandes structures de pierres, de pièges à caribous. Le troupeau entre mais on trie car on ne tue que selon les besoins.