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Canadiane
22 octobre 2008

Jour 1 arrivée à Montréal

Après quelques heures d'avions nous voici enfin débarquées à Montréal.

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1er contact avec les panneaux à la canadienne, celui ci est l'un des plus marquant car il est bilingue, certains sont uniquement en français, c'est à dire qu'il y a écrit "arrêt", en France il est bien loin le temps où était écrit "halte".C'est excessif et très paradoxal de tenir à ce mot "arrêt" alors qu'en France c'est écrit stop, surtout qu'en dehors de ça, de nombreux mots chez eux viennent quand même de l'anglais.

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Vue de Montréal depuis le bus.

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Croix de bois, croix de foi

Noël 1642. Le fort de Ville-Marie, érigé en mai, risque l’inondation. Vu la proximité du fleuve St-Laurent, une forte crue des eaux menace d’anéantir la fragile construction. Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, prie la très Sainte Vierge d’épargner sa nouvelle colonie. Il promet alors de planter une croix au sommet du Mont-Royal. Son vœu exaucé, le jour des Rois, 6 janvier 1643, le gouverneur porte solennement la croix promise et l’érige sur la cime de la montagne. Une verrière de l’église Notre-Dame illustre cette ascension sur le Mont-Royal.

En 1874, pour souligner son 40e anniversaire, la fondation de la Société Saint-Jean-Baptiste énonce l’idée d’une croix sur le Mont-Royal en souvenir de celle de Maisonneuve. Cinquante ans plus tard, le projet se réalise. Un comité des finances se forme. Des architectes préparent un plan. 104 200 bénévoles dont 4 200 adultes et 100 000 élèves de la province contribuent à la cause en offrant des timbres commémoratifs de la Croix du Mont-Royal. Les timbres se vendent 5 cents chacun. 10 000 $ sont ainsi amassés.

Les travaux de construction débutent le 16 mai 1924. La pierre angulaire de la croix est bénie par Mgr Alphonse-E. Deschamps. À la mi-septembre, la structure métallique est complétée par la compagnie Dominion Bridge selon les plans de Pierre Dupaigne, prêtre sulpicien, sous la surveillance des architectes Gascon et Parent. J.-A. Saint-Amour se charge de l’illumination. La Montreal Light, Heat and Power fournit l’électricité gratuitement.

Croix de fer, croix de lumière

Une structure en acier pesant 26 tonnes, atteignant une hauteur de 103 pieds et une largeur de 8 pieds, 36 pieds d’envergure aux bras, trône finalement au sommet de la montagne. Son observatoire est à 828 pieds au-dessus du fleuve St-Laurent. 240 ampoules de 75 watts, soit 120 ampoules sur chaque façade de la croix, permettent son illumination. La couleur des ampoules changent lors d’évènements spéciaux. De blanche, elle passe au violet pour souligner la mort d’un pape ou d’un roi. La couleur jaune indique un couronnement. En 1975, le bleu illuminait la croix pendant les festivités de la Saint-Jean-Baptiste. Le changement d’ampoules prend un temps considérable (plus de deux heures). Depuis 1992, un système à fibres optiques facilite le transfert de couleur. Ce système a été inauguré le 15 mai lors des célébrations du 350e anniversaire de la fondation de Montréal.

En souvenir de la croix érigée par de Maisonneuve, en reconnaissance de la protection divine contre les inondations, la croix du Mont-Royal illumine pour la première fois Montréal le 24 décembre 1924.

En 1929, la Société Saint-Jean-Baptiste offre la croix en cadeau à la Cité mais aucun document ne l’atteste. Depuis ce jour, le comité exécutif de la Ville assure l’entretien de sa structure et de son illumination. En juin 2004, une résolution du conseil municipal de la Ville de Montréal approuve enfin cet acte de cession de la croix du Mont-Royal.

D'après François, on peut rajouter que Maisonneuve avait fait la promesse de cette croix à Jeanne Mance qui a participer à la fondation de Montréal.

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Canadiane
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